Caroline Peltier à la barre du Cluster algues Pays de Brest

Qui êtes-vous, Caroline Peltier ?

Je suis géographe de formation spécialisée sur les activités, la gestion et la protection du littoral. Les différents postes que j’ai occupés ont tous été en rapport avec le milieu maritime. J’ai commencé ma carrière comme salariée de l’association La Touline, spécialiste de l’emploi et de la formation maritime, que j'ai accompagnée dans son développement, plus particulièrement sur les problématiques de recrutement dans le secteur de la pêche, de la plaisance et du Nautisme. J’ai ensuite été collaboratrice du bureau d’étude en économie maritime Odyssée Développement à La Rochelle. Enfin ces dernières années, j’ai accompagné le Cluster Maritime de Martinique comme consultante pour la promotion de l’emploi maritime sur le territoire (pêche-marine marchande-plaisance nautisme) et j’ai participé au travail de structuration de la filière nautique locale.

Comment abordez-vous votre nouveau poste ?

Je suis convaincue du fort potentiel des activités maritimes et de la possibilité pour celles-ci de s’inscrire dans le cadre d’un développement économique innovant mais aussi respectueux de l’environnement.
La filière algues avait besoin d’une structure permettant à tous les acteurs de se retrouver, de lancer ensemble des projets pour renforcer la visibilité de ce secteur et améliorer les relations internes comme externes à la filière. Avec un fort ancrage territorial sur le Pays de Brest, cette filière est historique et très riche. Aujourd’hui, pour continuer son développement, elle a besoin de toujours plus d’innovation, d’expertise, de traçabilité et de sécurité.

Quels temps forts sont à attendre au Cluster algues dans les prochains mois ?

Créé il y a deux ans, le Cluster algues va devoir cette année transformer l’essai et établir sa feuille de route pour les années à venir, c’est l’enjeu principal.
Pour y arriver, nous avons de nombreux atouts et notamment la promotion de deux études, pilotées par le Cluster, qui sont particulièrement importantes pour la filière et se terminent cette année.

• « L’état de l'art des connaissances liées aux méthodes analytiques des éléments et composés à risque dans la ressource algue », étude qui, avec les enjeux de normalisation et de labélisation bio, sont au cœur des problématiques de la filière.
• Fin 2020, nous aurons les conclusions de l’étude « Analyse du poids économique de la filière algue à l’échelle du Pays de Brest » ; outre la mise à jour des données plus anciennes, nous aurons une cartographie très précise du poids de cette filière sur le territoire ainsi que des perspectives de développement à moyen, court et long termes.

Les conclusions de ces études vont nous permettre d’initier de nouvelles dynamiques et de conforter notre rôle de structuration de la filière.
L’un des prochains enjeux est aussi de mener une réflexion autour de l’emploi et de la formation professionnelle pour la filière dans sa globalité, des récoltants aux entreprises de transformation, ce qui représente une large diversité de métiers à recenser et promouvoir.