Le Campus signe la déclaration Ocean for Climate

Le Campus mondial de la mer s'engage dans une démarche collective de 93 acteurs de la recherche pour un appel urgent à l’action afin d’accélérer le déploiement de solutions climatiques issues de l'océan.

Parmi eux, de nombreux membres de la communauté du Campus :

• l'IUEM,
• ISblue,
• Ocean University initiative,
• Océanopolis,
• l'Office Français de la Biodiversité,
• RespectOcean,
• SEA-EU,
• le Shom,
• Under the pole,
• l'UBO.

Les signataires appellent les États parties à la UNFCCC à :

• Intensifier les efforts pour atteindre l'objectif de 1,5°C de l'Accord de Paris ;
• Intensifier les actions au niveau national et inclure des mesures liées aux océans telles que la prise en compte des risques liés aux changements océaniques, la restauration et la protection des écosystèmes côtiers et marins, en particulier le carbone bleu (c'est-à-dire les mangroves, les marais salants et les herbiers marins), le développement à grande échelle de l'éolien en mer et des énergies marines renouvelables ayant un impact net positif sur la biodiversité ;
• Assurer une "transition juste" vers des solutions climatiques basées sur les océans ;
• Adopter des approches écosystémiques pour gérer durablement et équitablement 100 % de l'océan mondial ;
• Reconnaître la nécessité et l'importance des outils de gestion par zone ;
• Augmenter la part du financement climatique pour l'atténuation basée sur les océans ;
• Renforcer la science du climat océanique - observations, recherche et partage des données - en s'appuyant sur les Décennies des Nations Unies pour l'océanographie au service du développement durable et de la restauration des écosystèmes ;
• Tirer parti d'autres processus mondiaux pour créer des synergies entre les mesures relatives au climat des océans, notamment avec la Convention sur la diversité biologique, la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l'Organisation maritime internationale, l'Organisation mondiale du commerce, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture et l'Autorité internationale des fonds marins.

En tant qu'acteurs non étatiques - ONG, institutions scientifiques, organisations internationales, entreprises, villes, régions, populations autochtones et communautés locales (IPLC), initiatives volontaires et institutions financières - ils s'engagent à stimuler la boucle de l'ambition, dans les domaines de compétence de leurs organisations respectives, en :

• Réaliser la course vers le zéro en prenant des mesures rigoureuses et immédiates pour réduire de moitié les émissions mondiales d'ici 2030 et offrir un monde plus sain, plus équitable, positif pour la nature et sans émissions nettes de carbone au plus tard en 2050, conformément aux efforts mondiaux pour limiter le réchauffement à 1,5°C ;
• Réaliser la course à la résilience en agissant, en investissant et en rendant compte publiquement des mesures prises pour protéger et restaurer les écosystèmes côtiers et marins (c'est-à-dire les mangroves, les herbiers marins, les marais salants, ainsi que les lits de laminaires, les dunes de sable, les récifs coralliens et les écosystèmes des grands fonds marins) ;
• Collecter, gérer et partager les données scientifiques pertinentes afin d'améliorer la compréhension globale des interactions entre l'océan et le climat et de favoriser une meilleure connaissance de l'océan ;
• Soutenir des actions spécifiques pour :
  • L'industrie des énergies renouvelables océaniques,
  • L'industrie du transport maritime,
  • L'industrie de la production alimentaire aquatique,
  • Le secteur de la finance.