"C’est le principal cluster de recherche et de formation en sciences et technologies de la mer à l’échelle nationale, annonce Christophe. A cela s’ajoute une composante socio-économique, afin de renforcer les débouchés de nos étudiants en formations master".
Ecoles d’ingénieurs (Ecole Navale, ENIB, ENSTA Bretagne et IMT Atlantique), universités (UBO et UBS) et organismes de recherche (CNRS, Ifremer et IRD) forment le consortium ISblue. Une belle représentation de la science et de l’enseignement supérieur de la communauté Campus mondial de la mer.
Cette représentativité souhaitée dans le projet s’est également traduite dès 2018 par la composition de la direction et de l’équipe opérationnelle : sciences de la mer et technologies maritimes, regroupant enseignement supérieur et moyens de recherche océanographique. Initialement en charge du HUB (cf. plus loin dans l’article) au sein de la gouvernance et donc immergé depuis le début dans ISblue, Christophe devient le nouveau directeur du projet.
Voici deux exemples de thématiques emblématiques de la 1ère phase, montrant l’interdisciplinarité :
Retrouver tous les projets : https://isblue.fr/la-recherche/projets-de-recherche/
L’une des réussites de la phase 1 d’ISblue est la mise en place des inter-semestres. Intégrés dans le programme des masters, ils favorisent les échanges entre étudiants de différents établissements et de différentes formations, "pour que les cultures des universités et des écoles d’ingénieurs se rejoignent".
Plus d'information : https://isblue.fr/se-former-avec-isblue/pim-projets-interdisciplinaires/
Restitution des étudiants en inter-semestre sur le thème "Imaginer le territoire de Brest Métropole neutre en carbone en 2050. Crédit : Laure de Montbron / ISblue |
Pour ne citer que quelques chiffres : l’accueil d’une trentaine de post-doctorants et professeurs invités de haut-niveau, depuis 2018. Rien que pour cette année, une trentaine d’étudiants financés pour effectuer leur stage de master à l’étranger, "avec la recherche d’une ouverture vers les pays du sud".
Le côté international d’ISblue devrait continuer lors de cette 2e phase, appuyée par la dynamique de l’alliance universitaire européenne SEA-EU et la collaboration avec Rimouski, dans le cadre de l'Institut France-Québec pour la coopération scientifique en appui au secteur maritime (IFQM)). "ISblue est un modèle qui peut s’exporter".
"ISblue, ça marche, mais nous devons mieux nous faire connaître auprès du tissu économique local et régional". C’est tout l’objet du HUB, qui vise à renforcer l’employabilité des étudiants de master au sein des entreprises. Cette action sera renforcée dans la phase 2 du projet en voguant de conserve avec le PUI BlueBox sur une même temporalité de projet. "ISblue se situe en amont, pour offrir des débouchés aux étudiants. BlueBox pourra ensuite prendre le relai, pour que la recherche diffuse vers les startups et l’innovation". L’équipe du HUB pilotée par Joséphine Corre est à disposition des entreprises intéressées par ces initiatives.
"Une super équipe, c’est ça aussi qui m’a motivé". De manière opérationnelle, ISblue s’appuie sur les compétences d’une dizaine de personnes pour assurer l’ingénierie pédagogique, la gestion des inter-semestres ou encore l’animation du HUB. Christophe tient également à remercier Anne-Marie Tréguier, "moteur déterminant de la première phase de ISblue", ainsi que Jacques Deverchère, professeur des universités à l’IUEM, "qui m’accompagne dans cette seconde phase pour notamment la partie formation". Evalué à mi-parcours par l’ANR, ISblue est très bien noté. "Une énorme satisfaction" et un bel enthousiasme pour appréhender la phase 2.
Crédit : Erwan Amice / CNRS |