© France Energies Marines |
Une hydrolienne immergée en Ria d’Etel (Morbihan) équipée d’une intelligence artificielle qui contrôle le système afin d’en améliorer les performances : c’est le pitch du projet " Element " qui rassemble des acteurs écossais et français dont France Energies Marines. " Nous sommes reconnus comme institut pour la transition énergétique ", rappelle Herveline Gaborieau, directrice générale de France Energies Marines. L’institut compte aujourd’hui 75 collaborateurs, 27 membres, un siège à Brest et 3 antennes en Méditerranée, Manche et Atlantique, avec des projets à l’échelle européenne. " Nous accompagnons des projets mutualisés avec des industriels, des PME, des centres de recherche : l’objectif est de fédérer les acteurs pour regrouper les forces académiques, trouver des financements et in fine faciliter le transfert vers la filière ".
La filière des énergies marines renouvelables est surtout portée par l’éolien en mer, avec l’objectif annoncé de 50 parcs d’ici 2050. " Les choses bougent, la France est en train de prendre sa place ". Herveline Gaborieau n’élude pas le retard français sur l’éolien posé mais note une notable accélération, " avec le développement à venir de l’éolien flottant : la France dispose de 3 parcs pilotes en construction et est l’un des premiers pays à lancer un appel d’offres commercial. La filière est très active ". Depuis sa création en 2012, France Energies Marines soutient une dizaine de projets R&D chaque année, soit l’équivalent de 20 M€ : " il faut encore accélérer, proposer des projets plus structurants pour aller tester des technologies en mer. Les investissements seront plus conséquents mais il faut atteindre l’objectif européen de 300 GW d’ici 2050 ".