Ces engagements forts ont été pris à l’occasion du One Ocean Summit qui s’est tenu du 9 au 11 février 2022 à Brest, rassemblant 41 Etats, des représentants de la société civile et des entreprises, jalon d’une présidence française du Conseil de l’Union européenne engagée pour le climat et d’une politique européenne active en faveur des océans.
Conscients que la place de l’Océan dans l’agenda politique international n’est aujourd’hui ni à la mesure de son rôle dans les équilibres climatiques, environnementaux et sociaux planétaires, ni au niveau des menaces qui pèsent sur la vie marine, les dirigeants rassemblés à Brest se sont engagés à œuvrer collectivement, rapidement et concrètement pour mettre un point d’arrêt à la dégradation de l’Océan.
Ils ont choisi d’agir pour la préservation de la biodiversité, l’arrêt de la surexploitation des ressources marines, la lutte contre les pollutions et l’atténuation du changement climatique.
Vendredi 11 février, en clôture du sommet, François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métropole, précisait : « La communauté internationale nous le dit haut et fort, les océans sont au cœur de l’avenir de notre terre. Ils sont au cœur du dérèglement climatique. Ils sont en danger, mais ils sont aussi à la source des solutions. Le temps n’est plus au constat mais à l’action ».
Dont acte, quelques heures plus tard, avec l’annonce, par le président Emmanuel Macron, présent pour clôturer le sommet, des “Engagements de Brest” au nombre de 13, articulés autour de 4 grands thèmes.
Historique, ce premier sommet mondial marque donc un nouveau départ et en tout cas un socle solide pour la protection de la planète mer.
Brest aura un plein rôle à jouer, capitaine de vaisseau d’une communauté scientifique maritime reconnue à l’international, à même d’accompagner les innovations qui permettront de redonner à l’océan l’air dont il a besoin pour laisser les générations futures respirer.