Avec ses 2 263 km de côtes balayées par des courants puissants et des vents réguliers, le Finistère est un terrain de jeu idéal pour l’innovation dans le domaine des énergies marines renouvelables. Ce n’est donc pas un hasard si Brest est devenue le port d’attache de nombreuses startups évoluant dans ce secteur. À l’image de Sabella et de ses hydroliennes, d’Eolink et de son concept d’éolienne flottante… Ou encore de Quiet Oceans, qui mesure l’impact environnemental des parcs éoliens en mer.
Au point que Brest métropole a choisi de transformer son port de commerce afin d’y créer un immense polder abritant un terminal dédié aux énergies marines renouvelables, dont se sont notamment emparés des poids lourds du secteur tels que l’espagnol Navantia.
Ce n’est donc pas non plus un hasard si Brest accueille le siège de France Énergies Marines, l’Institut pour la Transition Énergétique dédié aux énergies marines renouvelables, où une équipe pluridisciplinaire de 70 collaborateurs a pour mission de valoriser et contribuer à la R&D de la filière.
Ce dynamisme est également porté par un tissu académique réputé, à l’image de l’ENSTA Bretagne qui propose une formation dédiée aux énergies marines… Ou encore l’Université de Bretagne Occidentale, l’Ifremer (qui dispose notamment d’un bassin d’essais à houle mais aussi d’un site d’essais en mer en rade de Brest) ou le Shom qui répondent eux-aussi à de nombreux enjeux du secteur, depuis la caractérisation des sites d’implantation de ces nouveaux systèmes, jusqu’à leur optimisation ou à la mesure de leur impact sur le milieu marin.
Photo : Eolink